NOTRE SYSTEME SOLAIRE PLUS HABITABLE QUE NOUS PENSIONS

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Article source: lejournal.cnrs.fr

La recherche de vie extraterrestre est depuis longtemps synonyme de recherche d’eau liquide. Et pour cause : partout où il y a de l’eau liquide sur Terre, on trouve quasi-systématiquement de la vie. Ce principe a ainsi conduit les exobiologistes à lier la zone d’habitabilité des systèmes planétaires à l’éloignement de l’étoile : n’étaient habitables que les corps situés à une distance où l’énergie apportée par les radiations de l’étoile permettait le maintien d’une eau à l’état liquide. Ce qui, dans le système solaire correspond à une bande située entre les orbites de Vénus et celle de Mars.

Une planète rouge, aride mais remplie d’eau

Or, si l’on n’a pas trouvé la moindre trace d’humidité sur Vénus, les missions martiennes qui se sont succédées depuis le milieu des années 1990 ont apporté la preuve que la planète rouge regorge d’eau, que ce soit sous forme de glace, de vapeur ou de minéraux hydratés. « Si on combinait tous les dépôts de glace d’eau détectés à ce jour, ce qui inclut notamment la calotte de 1 000 kilomètres de diamètre qui recouvre le pôle Nord de Mars, note Franck Montmessin, directeur de recherche au Latmos1, on obtiendrait une masse d’eau équivalente à celle d’un océan global de 30 mètres environ de profondeur. » La découverte de formations géologiques similaires aux réseaux fluviaux terrestres indique que, par le passé, l’eau a abondamment coulé et que la planète a donc un jour été habitable, si ce n’est habitée. Malheureusement, aujourd’hui, on ne trouve plus d’eau liquide stable à la surface de Mars. En effet, la très faible pression atmosphérique martienne fait que la glace d’eau, quand elle fond, ne s’y transforme pas en liquide, mais se sublime directement en vapeur d’eau.

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